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Fouilles corporelles en prison : risques spécifiques pour les femmes, les personnes LGBTIQA+ et les membres de leur famille

Bien que parfois nécessaires pour des raisons de sécurité, certaines pratiques de détention comportent un risque élevé de discrimination, d'abus et de mauvais traitements, de par leur nature et la manière dont elles sont mises en œuvre. Les fouilles corporelles font partie de ces pratiques à risque. Elles peuvent être particulièrement humiliantes et traumatisantes pour les femmes et les personnes LGBTIQA+ privées de liberté, notamment lorsqu'elles impliquent nudité et contact physique. Les personnes rendant visite à leurs proches en détention peuvent également être exposées à des fouilles corporelles humiliantes et dégradantes. Compte tenu du risque inhérent à cette pratique de détention, les normes internationales relatives aux droits de l'homme comprennent des dispositions spécifiques relatives aux fouilles corporelles, notamment les Règles de Bangkok de 2010 et les Règles Nelson Mandela de 2015. Les Principes de Jogjakarta prévoient une protection spécifique pour les personnes LGBTIQA+ privées de liberté dans le cadre des fouilles corporelles. 

 

Ce panel réunira des représentants de l'administration pénitentiaire, d'organismes de surveillance indépendants, d'ONG et de familles pour discuter des principaux défis et des pratiques prometteuses liés aux fouilles corporelles des femmes et des personnes LGBTIQA+ privées de liberté, ainsi que des familles rendant visite à leurs proches en prison, afin de promouvoir des systèmes de justice pénale sensibles au genre et de prévenir les mauvais traitements. La discussion s'appuiera sur les évolutions spécifiques à chaque pays et les tendances mondiales, notamment celles issues du récent Rapport mondial sur les femmes en prison, élaboré par l'APT en collaboration avec les mécanismes nationaux de prévention de 46 pays. 

Programme

Introduction et modération

  • Veronica Filippeschi, Conseillère principale sur les vulnérabilités, APT

Table ronde

  • Caroline Cunha Farias, membre du Mécanisme national de prévention de la torture de Rio de Janeiro, Brésil
  • Christopher Siegersma, directeur général de l'Agence des services correctionnels de Malte
  • Andrea Casamento, présidente de l'Association des familles de détenus (ACIFAD), Argentine, et coordinatrice générale du Réseau international des femmes proches de personnes privées de liberté (RIMUF)

Public

Acteurs de la prévention de la torture, notamment les mécanismes nationaux de prévention établis en vertu de l'OPCAT, les institutions nationales des droits de l'homme, les acteurs du secteur judiciaire, les pouvoirs publics et les organisations de la société civile

 

Langues parlées : Espagnol et portugais.
Interprétation disponible en : Français, espagnol et portugais.

Intervenants

  • Veronica Filippeschi

    Senior Advisor on Vulnerabilities APT

Détails de l'événement

Date

Heure 5pm — 6pm CEST

Intervenants principaux
  • Veronica Filippeschi

Type Ouvert