Skip to main content
Retour

Prévenir et lutter contre la torture dans les lieux privatifs de liberté en Afrique : approches et stratégies gagnantes

Depuis des décennies, des cas persistants de torture sont recensés en Afrique. Ces cas sont généralement documentés soit dans les lieux privatifs de liberté mais aussi lors des manifestations publiques, des faits de bavures policières, cette dernière reconnue la Cour de Justice de la CEDEAO dans la décision condamnant l’Etat togolais dans l’affaire l’opposant à Dame Sessi Mélé. De toute évidence, les lieux privatifs de liberté en occurrence les lieux de garde à vue sont identifiés comme les lieux où sont récurrents les cas de torture ou de traitements cruels inhumains ou dégradants. Or, la convention contre la torture prohibe en son article 2 la torture ou les traitements cruels inhumains et dégradants. Les observations générales du Comité contre la torture, suite à l’examen de plusieurs pays en témoignent. Même si au jour d’aujourd’hui, la majorité des pays africains ont ratifié la convention contre la torture, il n’en demeure pas moins que des défis persistent de façon générale et plus particulièrement dans les lieux de garde à vue en ce qui concerne la pratique de la torture et la situation des survivants. A la vue de ce constat, les organisations de la société civile, y compris celles membres du réseau SOS- Torture, mènent des actions en matière de prévention et de lutte contre la torture notamment dans des lieux dans les lieux privatifs de liberté.


La présentation se fera en trois étapes:

  • d’abord, deux avocats du Groupe d’intervention judiciaire partageront les expériences en matière de torture dans les lieux privatifs de liberté et les réponses apportées dans le cadre du GIJ. Les avocats concernés seront de AUDF et du CACIT, membres du GIJ ;
  • ensuite, il sera question de revenir sur l’état des lieux, les défis, les bonnes pratiques de réponses et les perspectives en ce qui concerne la situation particulière des défenseurs des droits de l’Homme dans les lieux privatifs de liberté en Côte d’Ivoire et dans d’autres contextes africains qui seront abordées par la CIDDH ;
  • enfin, le CACIT abordera l’état des lieux, les défis, les bonnes pratiques de réponses et perspectives en ce qui concerne la situation particulière des femmes et des enfants dans les lieux privatifs de liberté au Togo et dans d’autres connexes africains. Le CACIT profitera pour faire la conclusion de la présentation en proposant des actions concrètes de consolidation du réseau pour une lutte plus efficace contre la torture et les mauvais traitements en Afrique.

 

Langues parlées : français
Aucune interprétation disponible